En Israël, un gouvernement de religieux et suprémacistes contre les institutions
Les accords avec ses partenaires ne sont pas tous finalisés, il reste quelques textes à faire voter au parlement, mais ça y est: Benyamin Netanyahou est de retour au pouvoir. Celui qui a déjà été aux manettes pendant quinze ans – un record – doit annoncer sous peu avoir réussi à former un gouvernement après sa victoire aux élections du 1er novembre. Pour lui, c’est l’espoir de voir s’éloigner ses ennuis judiciaires; il aura désormais le pouvoir de faire voter son immunité contre ses mises en examen pour corruption, fraude et abus de confiance. Le chemin a cependant été tortueux: Israël, écartelé entre les anti- et les pro-Netanyahou, a vécu cinq législatives depuis 2019, l’ex-premier ministre a passé plus d’un an dans l’opposition et a dû arracher sa nouvelle majorité au prix de gros compromis.