Brigitte Studer: «Sans la grève des femmes de 1991, il n’y aurait pas eu la loi sur l’égalité»
Pour marquer la Journée internationale des droits des femmes, le réseau de journalisme de solution Sparknews invite 14 médias de référence à travers le monde à mettre en avant les femmes, les hommes, les ONG, les mouvements citoyens et les politiques qui œuvrent pour l’égalité.
«Le Temps» vous propose en ce 8 mars plusieurs éclairages suisses, mais aussi des articles traduits, extraits de médias partenaires, qui rendent compte de la réalité des droits et des pistes de solutions mises en place au Japon, en Argentine, en Inde, ou encore en Espagne. Retrouvez tous ces articles ici.
Des voix résonnant de la rue aux hémicycles d’un Palais fédéral fier de sa démocratie directe. Des générations de militantes qui combinent leurs répertoires d’action pour se faire entendre. Un suffrage féminin tardif. Une grève de 1991 qui surprend tout le monde. Des votations par dizaines. Des échecs, puis des résultats: des droits pour les femmes. En Suisse, les batailles pour l’égalité ont été de longue haleine. Sur ce chemin tumultueux, qu’est-ce qui a fini par faire mouche, par faire changer les lois? Y a-t-il des spécificités helvétiques à retenir? En marge du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, Le Temps a sollicité l’expertise de Brigitte Studer.